BUJUMBURA, 11 décembre (Xinhua) -- Des tirs nourris et des explosions de grenades ont été entendus dans la nuit de jeudi à vendredi à Bujumbura, la capitale du Burundi, for ant les habitantsà se terrer chez eux.
On indiquait vendredi de source policière que ces violencesétaient survenues dans les quartiers de Musaga (sud) et de Ngagara(nord).
"Des criminels ont attaqué Musaga et Ngagara, mais les policiers les pourchassent. Nous avons exhorté les citoyens de certains quartiers qui ne sont pas s rs à rester chez eux pour raisons de sécurité", a déclaré Pierre Nkurikiye, porte-parole de la police burundaise.
Des témoins ont rapporté à Xinhua que les tirs et les explosions avaient été entendus vers 3h30 locales vendredi dans les quartiers de Ngagara, Musaga, Nyakabiga et Kanyosha.
Selon eux, ces violences n'auraient pas épargné les casernes du camp Ngagara et de l'Institut supérieur des cadres militaires(ISCAM).
Alors que l'activité semblait paralysée vendredi à Bujumbura, Willy Nyamitwe, le chef de la communication du président burundais Pierre Nkurunziza, a tweeté que "des hommes en arme ont essayé d'attaquer des camps militaires, mais ont échoué".
Dans un autre tweet, le colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de l'armée, a indiqué que des tirs avaient été entendus près de la prison de Mpimba "avec l'intention de libérer les détenus, mais en vain".
Le pays vit une période le trouble depuis avril dernier lorsque le président Nkurunziza a annoncé qu'il briguerait un troisième mandat, en violation de la Constitution, selon l'opposition et la société civile. La crise a conduit à la mort de plus de 300 personnes, tandis que 200.000 ont d se réfugier dans des pays voisins. Fin
