BUJUMBURA, 11 décembre (Xinhua) -- Au moins 12 assailants ont été tués et 21 autres capturés dans les attaques contre des baraquements militaires à Bujumbura, capitale du Burundi, et à Mujejuru, dans la province de Bujumbura Rurale, a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée burundaise.
"Depuis ce matin (vendredi), des assaillants ont attaqué des baraquements militaires à Ngagara et Musaga dans la capitale de Bujumbura ainsi que la 120ème brigade à Mujejuru dans le district de Mugongo-Manga dans la province de Bujumbura Rural. Nos forces ont déjoué ces attaques, tuant 12 assaillants et en capturant 21 autres", a déclaré le porte-parole de l'armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza.
Les baraquements de l'armée pris pour cible par les agresseurs à Musaga comprennent la brigade de Logistique et l'Académie militaire (ISCAM), a-t-il indiqué.
D'après le porte-parole, l'un des assaillants capturés a été grièvement blessé et conduit à l'h pital militaire de Kamenge à Bujumbura.
"Du c té de l'armée, cinq soldats ont été blessés dont certains grièvement, mais j'espère qu'ils se remettront prochainement", a déclaré le colonel Baratuza.
"L'intention des assaillants était de récolter du matériel militaire comme des armes et des munitions ainsi que d'autres équipements dans les baraques, afin de lancer des attaques contre les prisons pour libérer leurs camarades qui y sont détenus".
Plusieurs armes à feu et munitions ont été saisis auprès des assaillants, a-t-il ajouté.
Le col. Baratuza a déclaré que certains des agresseurs avaient été identifiés comme des jeunes de différents faubourgs de Bujumbura.
"La situation est maintenant sous contr le", a dit M. Baratuza.
Le Burundi est confronté à des troubles politiques depuis avril quand le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, en contradiction avec la Constitution, selon l'opposition et la société civile.
Cette crise a fait plus de 300 morts et contraint quelque 200 000 personnes à s'exiler dans les pays voisins.
french.xinhuanet.com
Burundi : 12 assaillants tués par l'armée dans des attaques de baraquements
Publié le 2015-12-12 à 04:56 | french.xinhuanet.com
BUJUMBURA, 11 décembre (Xinhua) -- Au moins 12 assailants ont été tués et 21 autres capturés dans les attaques contre des baraquements militaires à Bujumbura, capitale du Burundi, et à Mujejuru, dans la province de Bujumbura Rurale, a déclaré vendredi un porte-parole de l'armée burundaise.
"Depuis ce matin (vendredi), des assaillants ont attaqué des baraquements militaires à Ngagara et Musaga dans la capitale de Bujumbura ainsi que la 120ème brigade à Mujejuru dans le district de Mugongo-Manga dans la province de Bujumbura Rural. Nos forces ont déjoué ces attaques, tuant 12 assaillants et en capturant 21 autres", a déclaré le porte-parole de l'armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza.
Les baraquements de l'armée pris pour cible par les agresseurs à Musaga comprennent la brigade de Logistique et l'Académie militaire (ISCAM), a-t-il indiqué.
D'après le porte-parole, l'un des assaillants capturés a été grièvement blessé et conduit à l'h pital militaire de Kamenge à Bujumbura.
"Du c té de l'armée, cinq soldats ont été blessés dont certains grièvement, mais j'espère qu'ils se remettront prochainement", a déclaré le colonel Baratuza.
"L'intention des assaillants était de récolter du matériel militaire comme des armes et des munitions ainsi que d'autres équipements dans les baraques, afin de lancer des attaques contre les prisons pour libérer leurs camarades qui y sont détenus".
Plusieurs armes à feu et munitions ont été saisis auprès des assaillants, a-t-il ajouté.
Le col. Baratuza a déclaré que certains des agresseurs avaient été identifiés comme des jeunes de différents faubourgs de Bujumbura.
"La situation est maintenant sous contr le", a dit M. Baratuza.
Le Burundi est confronté à des troubles politiques depuis avril quand le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature pour un troisième mandat, en contradiction avec la Constitution, selon l'opposition et la société civile.